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  • Merlin's voyage
    Merlin's voyage
    by Emmanuelle A Buecher-Hall

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  • Le voyage de Merlin (French Edition)
    Le voyage de Merlin (French Edition)
    by Emmanuelle A Buecher-Hall

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Tuesday
Sep092014

Petite cure de jouvance pour Merlin

De temps en temps, un bateau a aussi besoin  d’une petite thalasso: jets forts, gommage complet avant une bonne creme (peinture) protectrice. Revoici donc Merlin a sec pour 10 jours.

Le chantier est un peu loin, il est plein de poussiere, il y a du bruit, cela implique d’etre a sec a 3m de haut et necessite de travailler physiquement de facon tres intense pendant plusieurs jours. Il faut du courage, de la patience, de l’endurance et beaucoup de motivation. Greg reunit toutes ces qualities a lui seul. Deux etudiants ont rajoute un peu d’huile de coude pour cette phase penible de preparation.Cela avance tout doucement, mais surement. C'est dans ces cas la ou l'on reve d'un bateau tout petit et avec une seule coque!

De mon cote, j’ai accepte la maison que nous proposaient des amis partis en vacances. Du coup, je m’occupe de l’intendance familiale, des trajets a droite et a gauche, essentiellement pour Felix qui a une classe musicale a l’autre bout de la ville.  

Clea profite joyeusement des poules et des cochons d’Inde qui courent dans le jardin. Et bonus, il y a une baignoire!!

Friday
Sep052014

Le voyage de Merlin and Merlin's Voyage: the books

I wanted to write something which would last a little longer than a post on this blog.

I wanted to write something which could simply reveal the wonders of Nature, the discoveries and experiences that we had on board during our cruising time.

I wanted to write something which could show that Merlin was not just a boat but a real traveling companion.

I wanted to write something which could inspire kids to have dreams. Dreams can be small but it is nice to have big dreams too. I started dreaming of sailing offshore when I was a teenager, reading  Bernard Moitessier’s and Joshua Slocum’s books. I wanted to live this dream and with Greg we made that dream a reality (the fact that he had the same dream was just perfect).

I wanted to write something because I had all these words in my mind and I wanted to share them.

Writing the story in French about 2 years ago was relatively easy and words flowed out. It seems the story was just meant to be told. Once “Le Voyage de Merlin” was written, I send the project to few French editors/publishers. One was keen to jump on board but retracted when he had his new budget which was much tighter than he intended.  The others, most of the time, didn’t even bother answering my letter, emails or calls.

I then decided to self publish the story and started some research on the subject. There is a lot of information out there so it takes a lot of time to learn and digest the right one.

I also wanted the story to be available in English. Unfortunately, my translation was harder to accomplish as I couldn’t express the feelings with the same shades. My friend Jenny and her mum helped me to have something more fluent so “Merlin’s Voyage” started living in English too.

I was hoping to have some illustrations which were more kids friendly. So Sarah, another friend, started working on the book incorporating a little seagull in some photos. However, she got too busy, embark on her own adventure and the project didn’t materialised.

I don’t have the right software to work on such a book. So I started thinking of outsourcing and asked around for some help (Internet is amazing for that). I had quotes which all seemed too expensive.

Then my friend Desire offered to help with her designing skills (in exchange of a sailing week-end on Merlin). We worked for few weeks together whenever we could find free hours in our busy schedule.

I was getting closer and closer to have the story ready.

Having exactly the right files for Amazon can be a tricky step too. So I ask a professional company to help me. The different files had to go back and forth few times between them and myself, chewing drastically our Internet data. Frustrations came fast. I also had to deal with copyright issues with the charts: more frustrations. My ISBN numbers were also a source of small problems. Self-publishing (mainly working after hours) is not a clear and easy path. However, I am very happy today to have the story live, ready to be shared and read. The books are available in English and French.

I will now be learning about marketing...

Thanks to Greg, Victor, Felix and Clea who really supported me along the way and thanks to my very helpful friends. So enjoy the book(s)!

PS: you are welcome to leave feedback comments in Amazon.

Tuesday
Sep022014

Ou sont donc passees les abeilles

Nouvelle emission radio. A ecouter en podcaste jusqu'a samedi: http://www.4eb.org.au/ondemand (selectionner "french" ). Voici le script:

 

Il y a environ 1000 especes d’abeille sauvages en France et 20 000 dans le monde. Les abeilles ont un role crucial dans la preservation de la biodiversite essentiellement par le biais de leur activite de pollinisation.

Ainsi 700 fleurs par jour seraient visitees par une abeille en une dizaine de voyages. Une abeille pourrait butiner plus de 8 millions de fleurs pour fabriquer un pot de miel de 500gr.

Sachant qu’une colonie d’abeilles domestiques represente environ 10 000 a 80 000 abeilles, on comprend facilement qu’on les appelle les ouvrieres, mais on se rend bien compte aussi de leur role au niveau de la pollinisation de la majorite des especes vegetales.

Le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (en anglais, « Colony Collapse Disorder » : CCD) est le nom donné au phénomène de mortalité anormale et récurrente des colonies d'abeilles sauvages et domestiques observe depuis quelques annees aussi bien en France (surtout depuis 1998), qu’en Australie et plus globalement dans le reste du monde (aux États-Unis, d'autres épisodes de mortalité ont été signalés en Asie et en Égypte sans être pour le moment formellement associés au CCD.)

En France par exemple, la production de miel etait de 32 000 tonnes en 1995 et n’etait plus que la moitie en 2010. Alors que la consummation annuelle du pays est de 40 000 tonnes.

Ce syndrome est jugé très préoccupant par les apiculteurs et de nombreux environnementalistes. Effectivement, les ruches sont subitement vidées de presque toutes leurs abeilles, généralement à la sortie de l'hiver, mais aussi en pleine saison de butinage. Cette disparition majeure affecte du coup la production apicole dans une grande partie du monde et affecte aussi la pollinisation de tres nombreuses plantes notamment d’especes exploitees.

Les explications sont differentes selon les pays. Aux Etats Unis, un rapport a identifies plus de 39 causes differentes. Voici certains de ces facteurs negatifs qui affectent les populations d’abeilles:

FACTEUR 1: Les produits phytosanitaires

En analysant le pollen et le miel de plusieurs colonies d’abeilles, pres de 200 produits chimiques ont ete trouves. Les pesticides, notament ceux de la famille des neonicotinoides, affaiblissent les abeilles et leur font perdre leur capacite de s’orienter. Du coup, les abeilles ne rentrent plus dans leur ruche.

Celles qui rentrent ont un pollen qui est contamine par des pesticides, pouvant ensuite contaminer la reine.

Neanmoins, l’influence des pesticides sur la mort des abeilles doit être relativisée car aucun lien direct entre l’utilisation de pesticides et la mort des abeilles n’a pu vraiment être prouvé. Des restrictions preventives ont tout de meme ete mises en place.

FACTEUR 2: Les parasite tels que les varroas

Le varroa est un acarien parasite vivant aux depens de l’abeille, aussi bien des larves que des adultes. Ce parasite s’agrippe sur son hote et en puisse ses ressources puis reduit l’esperance de vie des abeilles. Ce parasite affaiblit les abeilles, perturbe leur capacité à maintenir leur hydratation, altère leur système immunitaire, et véhicule d’autres virus ou bacteries. Les abeilles qui naissent dans des colonies fortement parasitées sont faibles, parfois mal formées (par exemple au niveau des ailes) et meurent rapidement.

FACTEUR 3: Des champignon tels que le nosema

Le nosema est un champignon qui affecte le tube digestif des abeilles entrainant une espece de dysenterie qui a la longue affaiblit et tue l’abeille. La flore intestinale des abeilles joue un rôle clé dans la nutrition, la détoxification des produits chimiques et la protection contre les maladies. On peut donc comprendre les effets d’un champignon affectant cet equilibre.

FACTEUR 4: Le virus israelien de la paralysie aigue

Les abeilles contaminées par ce virus voient leur taux de retour a la ruche fortement réduit. Ce virus, très présent dans la tête de l'abeille, perturbe le fonctionnement cérébral permettant l'apprentissage, la navigation et l'orientation des abeilles. Les abeilles atteintes par ce virus se mettent par exemple a trembler et finissent par etre paralyses puis meurent.

FACTEUR 5: La degradation de l’alimentation naturelle

L'alimentation est egalement un facteur très important pour les abeilles. Malheureusement, la malnutrition des abeilles est aussi de plus en plus courante. Elle impose un  stress suplementaire aux abeilles. La réduction de la biodiversite florale, du fait de la réduction des zones de friches, prairies, jachères, l'appauvrissement des cultures, le fauchage systématique de la végétation herbacée ont fortement réduit les ressources alimentaires quantitativement mais aussi qualitativement. Aussi aujourd’hui, les monocultures sont quasiment de norme actuellement et desequilibent le regime alimentaire des abeilles

Cette monotonie des sources alimentaires affaiblit le système immunitaire des abeilles.

FACTEUR 6: les demenagements et l’urbanisation

Il arrive aussi de demenager les abeilles pour qu’elles puissant permettre la pollinisation des differentes especes cultivees. Ces changements de lieux affaiblissent et stressent les abeilles qui se retrouvent ensuite desorientees..

L’urbanisation reduit la taille de l‘habitat et limite grandement la zone d’action des abeilles.

En general une abeille a un rayon d’action d’environ 3km autour de la ruche, mais elle peut aller plus loin en cas de penurie.

FACTEUR 7: Le frelon asiatique

Le frelon asiatique est quant a lui un nouveau predateur qui s’attaque massivement aux ruches. Le frelon asiatique est en Europe une espece invasive, qui a des besoins en proteines beaucoup plus important que le frelon europeen. Apparement, ces frelons se postent devant les ruches et attaquent (pour les manger) les abeilles, surtout les ouvrieres lorsqu’elles rentrent a la ruche

Voici pour quelques facteurs negatives, mais on met egalement en cause: le rechauffement climatique, ou encore l’agriculture intensive. Il y a bien d’autres causes encore certaines etant complement inconnues.

Pour conclure, les abeilles ont un role crucial dans la preservation de la biodiversite par le biais de leur activite de pollinisation. Selon l’INRA et le CNRS, plusde 35% de la production mondiale de nourriture depend directement de l’activite des abeilles. Aussi etant au bas de la chaine alimentaire, leur disparition affecte donc toutes les autres especes qui s’en nourrissent .

Thursday
Aug282014

Why Merlin is different?

Merlin was built with a lot of cruising, sailing and racing thinking. Our boat builder cruised for 10 years with his family on a smaller boat. He knew what was important, what was practical, what works or doesn’t. Greg had to add his sailing touch, mainly on the deck.

So here are few of Merlin’s hidden wonders which make our life on board simple and enjoyable:

Pot drawer

It is not because you live on a boat that you should leave behind your love for cooking which implies pots, pans, a pressure cooker, baking trays and much more. All of these found a home on board in a very spacious large drawer on wheels.

A secret cellar

We have a long drawer under the saloon table where we store our good bottles of wine (limited number though). There they are lying flat, ageing slowly and easily accessible for sundowners.

Magic boxes

Because we bought everything new, we have the manuals for all the equipment, instruments and special gear installed on board. While cruising the expensive internet connection doesn’t allow for downloading the manual to find a solution to an electrical bug or a mechanical problem, so the box of manuals was great to have. Not always the most inspiring reading but worth keeping them in a dry and secure spot.

Bed ventilation

Foam mattresses on top of lockers or wooden boards are nearly the norm on boats. Usually this doesn’t allow much ventilation, which in the tropics could be prone to fungal surprises. Our mattresses in the two front cabins are on top of a slat base that allows a good air circulation and no moisture build up.

Tin shelf

Our “shop”, also called pantry by others, has an easy access (not in a locker under big cushions). Three shelves have the height for the tins; others have the height for big plastic boxes where we store our flour, pasta, rice etc. At the bottom of the shop, we have big open boxes for vegies like potatoes, onions etc. Simple and practical so I can easily ask the kids to go “shopping” for me.

Bad odours

Our main heads are electric, which proved to be a very valuable way of flushing especially with kids. We also have a powerful extractor fan which does some amazing magic, fundamental when you are 5 living in a small space!

Chart table

It is hard to find a proper chart table in a new boat. Electronic charts are a way of navigating but it is always nice to have a paper backup. Personally, I love plotting my position when I do a long crossing. It gives me the impression of going forward in a scenery which could look alike every day. Our chart table is a proper desk offering lots of working space but can also store many charts.

Drying rack

What do you do with your plates once they are cleaned? They could drip dry in your sink for a while annoying everybody with their knocking noise. Greg insisted on having a drying rack (did he know while building that he would end up doing most of the dishes?). I enjoy it every day too as it frees up the galley space.

Next our sailing wonders...

Friday
Aug152014

So what happened?

We’ve been quite busy these last two weeks and wanted to have done more but our week-ends are just too short.

Felix had his birthday party last week end. Watching this group of 11 kids (3 were ours) having fun on the dock and the deck made me think again about the benefits of travelling the world. I am so grateful that our sailing trip didn’t give us only memories of amazing landscapes. Felix’s friends came from 7 different countries (Thailand, India, Sri Lanka, Papa New Guinea etc) and these kids didn’t care at all. Multiculturism is just normal for them. We could learn so much from this young generation.

They had fun building and then racing their wooden cars.

Clea was practising, for the last few weeks, a song she composed as she wanted to participate to the “Shine” competition at school (a talent competition). She didn’t want to rehearse in front of us but was fine to sing in front of 100 other kids. Apparently she did well, was happy and is thinking of a new song for the next round.

Following her wish to have a pet, she made a trap on our neignour's boat, in the hope of catching a bird. Alas, none were caught.

She also joined me on a radio program dedicated to some of our favourite cartoons. She nearly chewed on the microphone but had fun trying to explain why she likes "TomTom et Nana". The podcast is available till Sat 16th (select French as usual) otherwise you could hear her (and me) from next week on Global Digital.

Felix went on a new music audition for a school entry. His fingers were shaking and he had to change his reed 4 times before he had played. It is such a good stress management exercise and he starts learning a few tricks.

This morning Victor started a new challenge to raise money to help kids living in poverty areas overseas. This year he decided to leave all electronic items on the side for 40hours. You could help him reach his fundraising goal, if you wish, by clicking here.

How about Greg and myself? We try to manage our work-family life balance as best as possible. It might be unbalanced from time to time: too much work for Greg and too much family taxing for me. It is then we all listen to Mother Nature’s call. We went on Wednesday (Public Holiday here) for another great walk in the rain forest, feeling we could be lost in a chapter of Bilbo the Hobbit. Huge trees, amazing birds’ songs and even a sneaky snake.  We finished our 11km walk running under the rain but were rewarded by bright rainbows.